Investissement locatif et avantage fiscal, voilà à quoi la loi Pinel nous fait penser. Son impact va néanmoins au-delà de ces grandes idées. Les révisions pour la reconduction dès le 1er janvier 2018 auront évidemment des impacts.
Qui sont les plus avantagés ?
Il faut reconnaître que les villes de l’Hexagone connaissent une certaine inégalité. Certaines sont particulièrement lésées en termes de logement, créant un grand déséquilibre sur le marché immobilier. Les nouvelles dispositions qui accompagnent la reconduction de la loi Pinel visent l’amélioration de l’accès à l’immobilier dans ces zones « tendues ». Selon www.la-loi-pinel.com, la prolongation du dispositif pour 2018 va particulièrement avantager les zones A, A bis et B1. Les habitants de ces villes mais aussi ceux qui souhaitent y acquérir des biens dans le cadre d’un investissement locatif auront jusqu’au 31 décembre 2021 pour jouir des avantages qui leur sont garantis.
Le clivage des métropoles
L’exclusion des zones B2 et C n’est pas sans inconvénient. Sur les 900 villes qui ne bénéficieront plus du système, environ 40 sont de densité moyenne en termes de population. Brest et ses 139 000 habitants ou encore Saint-Etienne qui compte pourtant 170 000 habitants risquent de sortir du système. On parle déjà des métropoles à deux vitesses, traduisant le décalage entre les offres et la demande. Les élus et les professionnels du marché redoutent sérieusement les retombées de cette exclusion.
La loi Pinel a toujours été réputée pour ses avantages. Aujourd’hui, de nouvelles problématiques émergent concernant l’exclusion de certaines villes. L’inquiétude est compréhensible néanmoins, il est plus judicieux d’attendre des précisions afin de mieux cerner les impacts réels des nouvelles dispositions.